NOTRE DEVOIR EN TANT QUE MUSULMAN

Selon Abou Hourayra ( رضي الله عنه ), le Messager d'Allah ( صلى الله عليه و سلم ) a dit : "Celui qui assiste aux funérailles de quelqu'un jusqu'à ce qu'on prie sur lui, a une montagne de récompenses et celui qui reste jusqu'à son enterrement en a deux". (Al-Boukhâri, Mouslim)
Selon lui encore, le Messager d'Allah ( صلى الله عليه و سلم ) a dit : "Celui qui accompagne le cortège funèbre d'un musulman, poussé par sa foi et son désir de la récompense de Dieu, et qui reste avec lui jusqu'à ce qu'on prie sur lui et jusqu'à la fin de son inhumation, retourne avec deux masses de récompenses, chaque masse égale au mont Ouhoud. Celui qui participe à la prière et retourne avant son inhumation, revient avec une seule masse de récompenses". (Al-Boukhâri)
S'occuper des funérailles du défunt musulman, laver sa dépouille et accomplir la prière sur lui est une obligation communautaire ou « exonératoire » (fardu kifâya) : si un (ou des) membre de la communauté l'accomplit (il aura seul sa récompense de la part de Dieu) mais toute la communauté se trouvera exonérée et ne sera pas châtiée par Dieu. Par contre, si personne ne l'accomplit, toute la communauté sera responsable et s’exposera à la sanction de Dieu.
Dans le Sahîh Al-Bukhârî, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit que le mort subit un châtiment à cause des pleurs de sa famille sur lui. Al-Bukhârî a expliqué ce hadith en disant que cela se passe lorsque le mort recommande à sa famille de faire cela, à l’instar des gens de la Jâhiliyya (période pré-islamique). Une explication aussi est que cela arrive si sa famille, habituellement, pleurait (an- Niyâha), se griffait le visage, et que le défunt ne les ait pas préalablement mis en garde contre ces agissements. Le dernier avis est que ce châtiment n’est pas celui de l’Enfer, mais que le mort ressent un mal et une tristesse par rapport aux actes de ses proches qu’il ne convient pas qu’ils fassent.
Par contre, le simple rappel, la tristesse et le fait de se rappeler du mort ne sont pas des choses interdites, car cela est plus fort que l’homme, qui ne peut éviter de se parler à lui-même, d’avoir des pensées pour le défunt, d’être triste et de souffrir du fait de sa perte. Et si une personne se rappelle un mort, devient triste, fait des invocations pour qu’Allah lui donne la patience et fait suivre son malheur par quelque chose de mieux, Allah lui accorde une récompense.

ATTITUDE DU MUSULMAN LORS D’UN DECES

Lors d’un décès, il faut patienter, espérer la rétribution d’Allah, éviter tous les actes répréhensibles et se repentir de ceux commis auparavant, conformément à la parole d’Allah Exalté :
« Et fais la bonne annonce aux endurants qui disent, quand un malheur les atteint: « Certes, nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons. »[Sourate La vache v155-156] Et Allah leur a promis beaucoup de bien. Il dit : « Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde ; et ceux-là sont les biens guidés. » [Sourate La vache v157]
le Messager d'Allah ( صلى الله عليه و سلم ) a dit : "Celui qui accompagne le cortège funèbre d'un musulman, poussé par sa foi et son désir de la récompense de Dieu, et qui reste avec lui jusqu'à ce qu'on prie sur lui et jusqu'à la fin de son inhumation, retourne avec deux masses de récompenses, chaque masse égale au mont Ouhoud. Celui qui participe à la prière et retourne avant son inhumation, revient avec une seule masse de récompenses". (Al-Boukhâri)

LES CONDOLEANCES

Les condoléances dans la Sunna n’ont pas de protocole précis, et ne comporte pas de rassemblement comme cité ci-dessus. Le musulman présente ses condoléances à son frère chez lui, dehors, dans la mosquée ou au cimetière, après que l’âme aie quitté le défunt, avant ou après la prière. Il peut aussi lui serrer la main et lui dire des invocations appropriées comme : « Qu’Allah augmente ta récompense, t’aide à supporter avec patience, et efface ton malheur. » Si le défunt est musulman, on prie Allah pour qu’Il lui pardonne et lui fasse miséricorde. De même, les femmes entre elles, l’homme avec la femme et vice versa

Faire appel au service d’un lecteur du Coran pour le mort


Ceci est une innovation et ni le lecteur, ni le mort n’auront une récompense, car le lecteur l’a fait pour l’argent et tout acte fait pour la vie d’ici-bas ne rapproche pas son auteur d’Allah et ne sera pas récompensé par Lui. Par conséquent, cet acte est une oeuvre vaine et un gaspillage de l’argent des héritiers. Il faut prendre garde à cela, car c’est une innovation et un acte répréhensible.
Fatwa de cheikh Otheimine. Al-Majmû uth-Thamîn, tome 1

La salat sur le mort

La mort, en islam, a une dimension profondément sociale en ce qu’elle ressoude la communauté des croyants autour du défunt. Les vivants se recueillent ensemble et prient pour le mort lors de ce qu’on appelle la « salat janaza » (prière funéraire)
Il est convenu entre les Docteurs de la Loi que la prière pour le défunt est un devoir parce que le Messager de Dieu a ordonné aux musulmans de la faire et ceux-ci ont continué depuis son époque à l'exécuter. C’est une obligation dont le reste de la Communauté est exemptée
1 Il n’y a ni roukou3 ni soujoud dans la salat du mort mais il y a 4 takbir et lire la Fatiha, ensuite. Lire, si la personne le désire une petite sourate, il n’y a pas de mal.
2 Dire "Allahou Akbar الله أكبر " Dieu est le plus Grand et faire la salat sur le prophète (sala lahou aleyhi wa Salem) comme le tachahoud dans la salat.
3 Dire ‘Allahou Akbar’ الله أكبر Dieu est le plus Grand et faire une dou3a :
Allahouma ighfirl li hayina wa mayitina wa chahidina wa gha i banawa saghirrina wa kabirrina wa dhakarana wa ounthana.
Allahouma man ahyaytahou mina fa ahyayi 3al l islam wa man thawafeythahou fa thawafahou 3al al imen Allahouma ighfir lahou wa rhamhou wa 3afihi wa 3afou 3anhou wa akrim Nouzoulahoum wa wasi3 moudkhalahou wa ghsilhou bil ma' I wa thaldji wa l barad wa naqihi min al khataya kama younaqa athawbou al abyadi min adanas wa abdilhou daran kheyren min darihi wa ahlen kheyr min ahlihi wa adkhilhou al djana wa a3idhou min 3adhabi l qabr wa 3adhabi nar wa afsih lahou fil qabrihi nawir lahou fihi*allahouma la tahrimna adjrahou wa la thoudhilna wa la thoudhilana ba3dahou
« Seigneur, pardonne à nos vivants et à nos mort, à nos présents et à nos absents, à nos jeunes et aux âgés, à nos mâles et nos femelles. »
« Seigneur, celui que tu laisses vivant parmi nous, laisse le vivre sur l’Islam et celui que tu fais mourir parmi nous, fais qu’il meurt sur la foi. Seigneur, ne nous prive pas de sa récompense et ne nous égare pas après lui. » Rapporté par Ibn Mâja .Al-Bayhâqî, Abû Dâwûd, Al-Tirmidhî, Ibn Hibbân et Al-Hâkim
« Seigneur, pardonne-lui et fais-lui miséricorde, préserve-le et fais lui grâce, aie des égards pour son lieu de résidence, élargis l’endroit ou il est enterré, lave-le de l’eau, de la neige et de la grêle et lave-le de ses péchés comme tu laves, selon une autre variante : comme est lavé) le vêtement blanc des tâches, octroie-lui une demeure meilleur que la sienne, une famille meilleure que la sienne (une épouse) meilleur que le sien, fais le entrer au Paradis et préserve ledu châtiment de la tombe et du châtiment du feu. »
« Seigneur, untel fils d’untel est sous ta grâce et ta protection. Préserve-le donc du tourment de la tombe et du châtiment du feu, Tu es digne de loyauté et de louange, pardonne-lui et fais-lui miséricorde, tu es certes le Pardonneur, le Miséricordieux. »
مِ اللهِ الرحَّْمَنِ الرَّحِيم . بِسْ La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré : ﴿ كلُُّ نَفْسٍ ذَآئِقَةُ